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lundi 1 décembre 2014

Artiste Péi : Mégot

A notre arrivée ici, le changement était intense. Il fallait retrouver des repères sociaux, professionnels mais avant tout physiques. Une nouvelle ville, une nouvelle île, une nouvelle vie et tout ça en même temps autant dire que ça faisait beaucoup. Le moral n'était pas forcément au beau fixe, c'est quand même une sacrée claque de recommencer sa vie sur un claquement de doigts comme ça, loin de tout ce qui faisait partie de vous.

Un jour out of the blue comme ça, je tombe nez à nez avec un graffiti, ce graffiti


Puis un autre et un autre et toujours du même artiste, c'est cette série de graph de sphère qui me fit découvrir Mégot.

Peu à peu, la chasse aux sphères fut le but des sorties du dimanche où les rues sont désertés. Peu à peu, les graphs me permettaient de pouvoir me repérer à Saint-Denis.

Le street art est vraiment très représenté sur l'île, toutes sortes de street art. Je ne suis pas forcément attirée par les graphs, mais là avec ses sphères Mégot a réussi à captiver mon œil.

Le côté abstrait peut être, en tous cas le côté atypique ça c'est sur. 


J'ai commencé à prendre en photos son travail, à le poster sur Instagram, sur Facebook. Mais à cette époque, je ne savais toujours pas qui était l'artiste.




De fil en aiguille, une connaissance d'un pote divulgue son pseudo et qu'il est présent sur le fameux réseau social "tête de livre"... Hop hop et on est en contacte.

C'était pour me permettre enfin de pouvoir nommer l'artiste sur mes photos, lui permettre aussi d'avoir une photothèque de son travail indirectement en tous cas, et surtout de le remercier car cette rencontre avec son art a été une bouffée d'air frais quand certaines semaines n'étaient pas folichonnes.



Il y a quelques mois, j'ai eu la chance de découvrir la MégotCave, ok j'avoue ça sonne moins sexy que la batcave, mais toute aussi impressionnante. J'ai découvert une personne passionnée, généreuse et qui quand il commence à partager sa passion le temps semble se suspendre. Il me parle de son/ses nouveau(x) projet(s) autour des galets comme support.



Depuis quelques semaines, des galets rouges/blancs/noirs apparaissaient au détour des rues de Saint-Denis (dans un premier temps mais par la suite un peu partout dans l'île). Plus le temps passaient, plus vite les galets disparaissaient. Il faut le dire Mégot sans le vouloir inventa l'art à emporter. C'était assez frustrant pour moi de voir qu'en quelques heures ses œuvres pouvaient disparaître sur un claquement de doigts.

Le mois dernier je l'ai suivi sur une de ses commandes : la customisation d'un camion pour un restaurant dans l'ouest de l'île. C'était notre première collaboration et je l'espère pas la dernière. C'était très intéressant de voir par quelle facilité ses créations prenaient vie. En le regardant, on pourrait croire que c'est un jeu d'enfant de manier une bombe de peinture.



Mégot est une vrai belle rencontre qui restera je pense mon point d'orgue de mon passage sur l'île intense.

Vous pouvez retourner Mégot sur Facebook, mes photos de ses œuvres sur Instagram #mégot ou #mégotmégot.

Son expo "Fragment" est visible à La Ligne (Saint-Denis, Réunion) jusqu'au 23 décembre.

lundi 29 septembre 2014

Concert : Noah au Kaloo Bang

Depuis notre arrivée ici, je dirais que ce qui me manque le plus en terme d'activité est l'univers musicale. Les concerts étaient devenus mon quotidien avec les différents partenariats que j'avais pour les couvrir en terme de photos. Alors si déjà les concerts me manquent tout court, la photo de concert c'est pire. Mais bon c'est un autre sujet.

Alors oui, il y a des concerts ici je ne vais pas être mauvaise langue mais ils ne sont carrément pas mon style de concerts, mais alors pas du tout. Entre Sega et Maloya, comment dire ça ne va pas être possible.

Pour être tout à fait honnête, je ne suis pas une grande fan de chanson française non plus. Je crois bien que le seul groupe / chanteur que je suis allée voir plus d'une fois en concert est Saez. Après je peux compter sur les doigts de ma main les chanteurs / groupes français que j'ai vu en concert de mon plein grès : Noir Désir, Indochine, Louis Bertignac et My Only Scenery (un petit groupe qui monte). 

J'ai des orientations plus Rock, Métal, Rap.. mais vraiment pas, alors vraiment pas variété française ou encore moins pop.

Noah a toujours été un artiste qui m'a titillé, mais bon le prix des places en métropole m'a largement refroidit je crois qu'elles tournaient autour de 60-70€, alors comment vous dire que .. Non merci Mr !

On entends qu'il passe au Kaloo Bang, le prix du pass à la journée est très légèrement abordable une vingtaine d'euros. On en discute et on dit bingo.

Le Kaloo Bang est un festival de musique, relativement jeune il a cinq ans je crois, qui prends place fin septembre dans le nord de l'île à Saint-Denis. Il a été créé pour rétablir l'équilibre Nord-Sud, le sud ayant le Sakifo Musik Festival qui prends place fin août depuis 2004. 

Le Kaloo est un festival indoor sur les deux premiers jours à l'instar du Sakifo. Bref après une journée bien remplie, et une plongée l'après-midi on se dirige vers 22:00 au Parc des expos pour voir la tête d'affiche de ce second jour, Yannick Noah. 

Première réaction, hum aucune fouille, ok mais bon on est à la Run. On prends quelques tickets boissons, et la j'observe. Jusqu'à là je n'avais jamais vu autant de fille en talon (plus ou moins aiguille) et robe moulante pour un festival. Je me serais cru dans une version Run style de Sex in The City. Je reste dubitative. On trouve le hall ou le concert va prendre place. Les roadies sont en plein rush et organise la scène. On se pose, on a 30 min d'attente le temps de profiter d'une petite bière assis sur le sol recouvert de moquette. 


Le temps passe je me demande si on reste où nous sommes ou si on va s'approcher. J'ai toujours ma mauvaise expérience du dernier Sonisphère qui trotte dans le fond de ma tête. Je sais que Noah n'est pas Korn et à en juger par l'âge moyen du public ça devrait aller mais je n'y peux rien. [NDLR Mais que c'est il passé au dernier Sonisphère ? Je me suis faite agressée en fosse durant un concert de Korn. C'était assez violent. Malgré les gros concerts récents j'ai toujours cette appréhension, en espérant que cela parte avec le temps.]

5 minutes avant le concert plus de question à se poser, la foule arrive, moralité d'instinct j'avance le plus près possible. Nous nous retrouvons au 4ème rang, à 4 ou 5 mètres de la scène. Le concert débute et je dois avouer que je suis restée clouée par la prestation. Je me souviens avoir dit à Zhom, "il est quand même tennismen à la base et il chante mieux que certains chanteurs". Je me suis surprise à chanter presque toutes les chansons, comme quoi ma mémoire auditive fait des siennes à chaque mélodie que j'entends. Je me suis surprise à danser chose qui est encore plus rare que me voir chanter de la variété française. Comme dirait Zhom "tu es une éponge à m**de des fois", mais moi danser ce fût limite le monde à l'envers.

Revenons à la prestation, Mr Noah m'a impressionnée autant par sa justesse, sa simplicité que sa générosité. C'était le lancement de sa tournée française, alors que certains quacks auraient put être observés, tout était bien réglé. Il était énergique mais détendu à la fois. Il a même surpris tout le monde en sautant dans la foule pour se balader à droite et à gauche tout en continuant son concert. Il y avait une vrai complicité sur scène mais également entre la scène et la salle. Le public étaient le 6 ème homme.

Bravo l'artiste [NDLR : indulgence requise les photos ont été prise avec un téléphone portable]









mardi 24 juin 2014

Bucket liste : #38 Observer des lions dans leur habitat naturel (Afrique du Sud 2/3)

Quand on pense à l'Afrique du Sud, on pense très rapidement au safari, au parc Kruger. Bon moi j'avoue je pense grand blanc en premier, mais oui en second je pense au fameux BIG 5.

BIG 5 kesako ? Non je ne fais pas de come-back dans ma vie professionnelle d'avant. Non je ne parle pas du BIG 5 d'audit financier (enfin big 4) ...ahhhh vade rétro satanas... Cette expression est utilisée à la base par les chasseurs pour désigner les 5 animaux sauvages d'Afrique les plus recherchés : le leopard, l'éléphant, le lion, le buffle et le rhinocéros.

Nous étions dans la région du Cap, donc les réserves/parcs sont beaucoup moins énormes que Kruger par exemple ou encore Sun City. Mais parfait je préfère un endroit plus 'privé' que Kruger. En plus, la région du cap est 'Malaria free' et ça c'est le bonheur. Pas de risque de Paludisme, je dis bingo. Mon corps ne réagit pas très bien au traitement anti-palludisme. J'ai déjà testé ça en Indonésie un vrai cauchemard.. Bref..

Mais tout cela se mérite bien entendu.. Donc réveil très tôt, voiture qui vient nous chercher à l'hôtel vers 5h30 du matin. Et oui quand je vous disais que tout ça se mérite. Il y a quand même quelques heures de route. Tout le monde est empilé dans le mini van, tout le monde s'endort, sauf moi qui observe les paysages défiler. On quitte la côte pour s'engouffrer dans les terres. On traverse les vignobles, les divers vergers, on est entouré par des montagnes, et le soleil se lève. Tout simplement magique je vous jure.


On arrive à un porche digne de Jurrasic Parc et l'asphalte se transforme en poussière, la route devient une piste. On nous accueille avec un verre de 'Sparkling wine' normal ils ne peuvent pas appeler cela champagne, et on nous explique le déroulement de la journée. Tout d'abord petit déj, quand tout le monde se rue vers l'intérieur du restaurant pour se jeter sur le buffet, nous demandons une table à l'extérieur. Il fait frais, oui, mais bon on a nos sweat-shirts à capuches on tente. 


Quel calme, quelle sérénité, le soleil prends sa place dans le ciel, le monde se réveille. Autour de nous la savane cours et des montagnes se dressent pour délimiter l'ensemble. Nous sommes perdus dans nos esprits en buvant notre café, et là au fond on réalise que deux éléphants décident de faire leur footing matinal. C'est à ce moment que je réalise que dans quelques instants j'aurais peut être la chance de les voir de plus près.

Comme à chaque expérience avec les animaux sauvages, il vous est rappelé que vous n'êtes pas dans un zoo. Par conséquent, il y a une probabilité que vous ne voyez rien de près. En route pour les trois heures de safari, initialement deux mais notre chauffeur/guide nous a fait une prolongation pour trouver les éléphants.

Je pense que des photos seront plus expressives qu'un long discours. Nous avons été chanceux, les animaux étaient au rendez-vous lion et lionne, rhino, antilopes, éléphants, buffle, hippopotames, zèbres, grues, guépards, léopards et autres oiseaux nous ont fait l'honneur de répondre présents.

























Voir ces animaux dans leur espace naturel est vraiment sans prix. Dans ces conditions là, dans cette réserve à taille humaine ces moments sont encore plus précieux. Durant ces instants, je réalise la chance que j'ai d'assister à cela. Même si il faut être honnête une réserve n'est pas leur habitat naturel dans le sens ou leur terrain est délimité. Mais bon le terrain de jeu des lions comporte quand même trois ou quatre montagnes je ne sais plus. Donc oui il sont en 'cage' mais une belle cage quand même que leurs comparses des zoo doivent leur envier.

Un prochaine fois ? Faire cela en montgolfière, prendre de la hauteur, au moins dans ce cas les rhinos ne voleront pas ma casquette fétiche.

Dépôt des armes ... La guerre froide est en pause

A notre arrivée ici, mais surtout suite au problème d'infiltration de la cuisine nous nous sommes rendus compte que nous étions en pleine guerre froide entre l'agence et la grande muette. J'en avais déjà parlé ici ça serait presque drôle si nous ne devions pas subir les conséquences de cette relation tendue.

Problème de tuyau de douche relevé en août, on prends notre carrosse et allons chez mr LM en catastrophe un dimanche matin pour acheter un autre flexible. Ahh oui, le dimanche matin les commerces (au moins les grandes surfaces) sont ouverts ici. Ça j'avoue j'aime !! Bref flexible trouvé, cool le problème va être réglé.. Tatata que nenni.. mais oui ma fille tu as le droit de réver !

Il s'avère qu'une partie du robinet est cassée et reste coincée dans l'ancien flexible. Pas moyen de la déloger, après des heures de bataille, on décide d'aller en acheter une autre... Tatata que nenni... (bis) cette pièce ne se vend pas, il faut acheter un robinet et le changer entièrement. 

On se dit il n'y a juste qu'un changement de robinet, on ne va pas contacter l'agence pour ça. Mais faut il encore que notre baignoire aie une trappe.. Et non, ça aurait été trop facile. 

Voilà le début de l'histoire .. Il y a 8 mois de cela. Comme toujours nous ne pouvons pas prendre contact avec l'agence directement car notre bailleur est la grande muette. Des emails s'enchaînent, des coups de fils à notre personne de contact. De son côté, il enchaîne les courriers recommandés allant même jusqu'à une menace de mise en demeure..  Et nous durant cette guerre administrative, nous ne pouvions de moins en moins prendre notre douche. Il fallait être à genoux sinon le flexible se délogeait, il ne fallait pas mettre de pression, sinon le flexible ... Vous connaissez la suite.

Le temps passe nous partons en vacances, les travaux devaient être finis avant mi février, je vous laisse deviner.. Rien n'est fait. On s'aventure à l'agence et à notre grande surprise changement d'attitude de leur part. Ils sont pro actifs, le plombier passera cette semaine. Notre plombier , qui est je pense secrètement un fan de Travolta dans la fièvre du samedi soir, nous annonce qu'il faudra casser du carrelage car il ne peut pas travailler dans ses conditions. Mais bon ça c'était la première visite.



A la seconde visite, il a posé un lapin.. Merci Johnny on est resté à la case pour rien. Le dernier rendez-vous fût le bon. Quand je l'ai vu arriver tout de blanc vêtu, chemise ouverte, chaîne en or qui brille, les mains dans les poches et les cheveux gominés, je me suis dis 'ça va être un grand moment'. Ça n'a pas loupé.

'Hum je ne vais pas pouvoir changer le robinet', 'ça va être compliqué', 'Vous avez un tournevis ? Non ? Une pince alors .. Non ? Il faut que j'aille les chercher dans mon camion alors ?!' Pas mal le florilège, au final il ne change qu'une partie du robinet la fameuse pièce qui n'est pas vendue seule.. 

Moralité :
8 mois d'attente pour une réparation de 20 min chrono... Qui dit mieux ?!

samedi 19 avril 2014

Bucket liste : #49 Observer les grands requins blancs dans leur habitat naturel (Afrique du Sud 1/3)

Carcharodon carcharias ... Le grand requin blanc...

Ces simples mots provoquent une peur viscérale pour le commun des mortels. Moi, ils me font sourire. Pas le petit sourire, le sourire qui vient du coeur, le sourire qui ne peut pas être décrit par des mots.

Je suis tombée amoureuse de cet animal depuis mes 6 ans... Cela va faire bientôt 30 ans que je rêve d'approcher ce requin. J'aime les requins en général.. mais le grand blanc il n'y a pas de mots pour lui.

Quand j'étais petite je voulais être 'Commandant Cousteau' mais bon spécialisée des requins. Oui je sais.. Commandant Cousteau rien que ça. Je me suis nourrie de livres, de films, de documentaires de toutes sortes. Le temps a passé, la réalisation du long parcours d'études avec un minimum de pourcentage de réussite.. m'ont fait choisir la raison à la place de la passion. Moralité, quoi faire moi qui voulais approcher des requins, bingo de la plongée sous marine.. et je m'y suis mise.

J'ai eu de magnifiques moments dans les eaux du pacifique, de l'océan indien.. mais surtout dans les caraïbes. Je me souviendrai à vie de cette plongée requins avec Pouille à Moorea, comme je me souviendrai toute ma vie de mon tête à tête dans les eaux de St Barth avec Vincent et quelques spécimens. Pouvoir les observer, c'était majestueux.

Je suis arrivée à un point de connaissance sur les requins, que j'arrive à les reconnaître à leurs ailerons/queue/ou forme de tête en un coup d'oeil. Ça m'a fait quelques frayeurs il y a deux ans à Praslin mais bon.. Je suis un peu Requin-a-tor dans ma tête j'ai un 'Qui Est-ce' spécial requin qui fonctionne en moins de temps qu'il faut pour le dire.

Mais le grand blanc.. le seigneur des mers n'est pas facile à observer. J'en rêvais depuis ma plus tendre enfance. Je ne pouvais pas ne pas essayer de le rencontrer durant ce voyage en Afrique du Sud. Dans mes rêves les plus ultimes, j'adorerai pouvoir le rencontrer en plongée sans cage, oui vous avez bien lu mais ça c'est de moins en moins possible. Alors bon le rencontrer dans une cage pourquoi pas, mais juste pouvoir l'observer en surface ça me va aussi.

Le timing pour pouvoir les observer n'était pas parfait, c'était juste le début de saison. A notre arrivée à Capetown les sorties requins étaient toutes annulées à cause du mauvais temps.. trop de vent, trop de courant. Il faut savoir que les Shark Diving en afrique du sud c'est moult et moult opportunités. Il faut réussir à faire le tri entre les différentes offres.

Bref le choix est fait, après une courte nuit.. on était prêt à 6h00 du matin pour le pick up à l'hôtel. On avait encore la tête dans le concert de la veille.. une heure de voiture ou Matt continue rapidement sa nuit. Moi je n'arrive pas à fermer l'oeil je réalise que dans quelques heures je vais réaliser un rêve d'enfance. Le premier contacte avec l'équipage était correcte un peu froid. J'ai les yeux de partout, on part en mer.. l'île aux phoques. 




L'équipage explique comment tout va se dérouler, nous explique les procédures de sécurité et la on attend. On attend que les requins arrivent.



Du silence, la mer à perte de vue, le soleil qui se lève.. des centaines de phoques à quelques dizaines de mètres de notre bateau.. voila en gros le décor. 


Dans des moments comme ça, je me nourris de la sérénité du lieu, je profite et observe tout ce que je peux observer. Un couple d'américains qui était sur le bateau avec nous racontait leur vie.. moi j'observais. 


Les phoques, une raie pastenague qui faisait sa vie autour du bateau.. une raie de cette taille je n'avais jamais vu (j'en ai vu des pastenagues..)


Le premier requin est arrivé, le premier binôme entre dans la cage. Je le voyais enfin à quelques mètres de moi, un beau bébé de 3.5 m, il glissait sous la surface avec grâce. Le temps passe et les binômes aussi.. au bout du troisième binôme, aucun n'avait réussit à voir de requin de la cage.. alors que nous du bateau oui. Ironie de la situation j'adore.


Je me poste sur la plate forme supérieure du bateau et je bois les paroles du capitaine qui répond aux questions des personnes tout en restant dans des explications faciles à comprendre. Le dit Capitaine est quand même une référence dans le monde du Grand Requin Blanc.. depuis plus de 20 ans. Je lui pose une question un petit plus pointu et là :

1- il réalise que je ne parlais pas au début non parce que je ne suis pas à l'aise en anglais.. mais car je profitais du moment,
2- que je ne suis pas forcément une néophyte en terme de grand blanc en théorie en fait.

L'échange le plus passionnant que j'ai eu depuis un bon moment. J'échangeais avec une légende, un homme qui était aussi amoureux des grands blancs que moi. Il en parle avec tant de passion, tant de respect, c'était un magnifique moment. J'ai adoré cet échange, ce partage. 


De bons gros bébés sont passés près du bateau, sous le bateau, derrière le bateau. Quand un requin passe sous votre bateau qui fait bien 3,50m de large.. et que Matt voit sa tête et que je vois toujours sa queue.. LA vous réalisez que vous êtes peu de choses. Que celui-ci doit faire facilement 4 voir 4.50 m, et que si il veut il peut facilement faire basculer le bateau.


J'ai été tellement estomaquée de voir les grands blancs dans leur milieu naturel. Tout en douceur, si calmes mais si puissants, c'était vraiment impressionnant. Nous n'avons pas pu aller dans la cage, Rob était désolé mais nous avons mieux vu les requins en surface. Je lui ai expliqué que pour moi le but du jeu c'est de les avoir vu. 5 heures en mer, 4 heures de tête en tête avec le seigneur de la mer c'est un contrat remplit.



Rob nous a montré un groupe de dauphins en train de chasser..  entre 800 et 1000 dauphins. Il a détourné un peu sa route de retour, pour nous faire partager ce moment au milieu de cette horde de dauphin, un moment magique de plus pour clôturer la matinée.




Moralité on n'a pas plongé dans la cage.. ça tombe bien c'est un autre point dans ma bucket liste... On y retournera. Mais de nouveau avec Rob, ça c'est sûr. Dis Matt j'ai vu qu'à Gansbaai une autre légende du Grand Blanc propose une spécialisation Grand Blanc PADI.. ça te tente ? Moi ça me tente.. un autre point sur la bucket ?